Dernières actualités avec #voie publique
Le Figaro
05-08-2025
- Entertainment
- Le Figaro
À Paris, la jolie histoire du violoniste qui récupère son instrument saisi par la police
Le musicien qui se produit dans le quartier des Abbesses s'est vu confisquer son instrument le 22 juillet, ne disposant pas de l'autorisation pour jouer sur la voie publique, raconte Le Parisien. Son violon lui avait été purement et simplement confisqué. Paul Susen, un musicien américain installé à Paris depuis plus de trois décennies, s'est installé, le 22 juillet, comme à son habitude devant le square Jehan-Rictus dans le 18e arrondissement pour jouer quelques notes afin d'arrondir ses fins de mois. Et a été contraint brusquement de cesser son activité. La police lui a réclamé son instrument, le musicien ne disposant pas d'autorisation pour jouer sur la voie publique, raconte Le Parisien . Il a reçu un procès-verbal pour tapage et son violon a été saisi, précisait alors la préfecture de police à nos confrères. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Paul Susen avait pourtant entamé des démarches pour jouer dans les règles.« J'avais rempli le formulaire de demande d'autorisation pour jouer dans la rue en 2021 et 2022, en remettant même le document à la commissaire. Mais cela n'a jamais rien donné », a-t-il précisé. Quoi qu'il en soit, sa mésaventure a ému commerçants et habitants du quartier sans oublier les internautes, qui ont largement relayé son histoire sur les réseaux sociaux. Publicité Un violon d'une valeur de 20 000 euros Ce mardi 5 août, Rachida Dati, la ministre de la Culture a annoncé elle-même la bonne nouvelle : Paul Susen a récupéré son précieux instrument, estimé 20 000 euros . « Heureux dénouement : le violon sera restitué aujourd'hui à Paul Susen avec l'accord du parquet ! », a écrit la ministre de la Culture sur X. Reste désormais à savoir s'il possède aujourd'hui l'autorisation pour jouer sur la voie publique. Pour rappel, en France, le Code général des collectivités territoriales se réserve le soin d'interdire « les bruits gênants par leur intensité, leur durée, leur fréquence ou leur caractère agressif, en particulier ceux produits par les instruments de musique et de percussion, et par la diffusion de musique amplifiée, sauf dérogation préalable ».
Le Figaro
31-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Déchets sur l'autoroute: Vinci alerte sur la persistance des incivilités
En 2025, 22% des Français jettent toujours des déchets par la fenêtre de leur voiture sur l'autoroute et 37% sur la voie publique, relève VINCI Autoroutes, à la veille des départs vacanciers d'août. «Stop !» aux déchets sur les autoroutes. À la veille du grand chassé-croisé entre les vacanciers de juillet et ceux d'août, un rapport de VINCI Autoroutes alarme sur la quantité de français qui pollue toujours les voies routières. L'enquête montre qu'en 2025, les comportements des Français ont progressé même si les incivilités persistent. En effet, 22% des Français jettent toujours des déchets par la fenêtre de sa voiture sur l'autoroute et 37% sur la voie publique. En pourcentages, cela équivaut à respectivement 5 points et 4 points de moins qu'en 2024. « Les Français de tous âges considèrent unanimement que jeter un déchet est un geste grave, quel que soit le lieu» affirme Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes. Pour la première fois, l'étude explore l'influence de la parentalité sur les comportements écologiques. «L'éducation des plus jeunes à l'écocitoyenneté est en effet primordiale pour ancrer durablement les bons réflexes», est-il indiqué. Dans leur ensemble, les 65% des Français déclarent que ce sont leurs parents qui les ont le plus positivement influencé dans leur apprentissage du respect de l'environnement, loin devant les médias (38 %). 24% des Français considèrent que montrer l'exemple est un moyen efficace pour lutter contre le jet de déchets sauvages. «La responsabilisation individuelle et collective passe indéniablement par l'exemplarité et l'éducation», selon la déléguée générale de la fondation. Publicité Cela dit, malgré les efforts collectifs de sensibilisation, il reste tout de même du chemin à parcourir. «Signe d'impatience ou de manque de conscience écologique», selon l'étude, 1 Français sur 10 avoue se débarrasser immédiatement des déchets dans sa voiture, sans attendre de trouver une poubelle. De plus, 18% d'entre eux lancent toujours leurs mégots par la fenêtre. VINCI Autoroutes précise pourtant que des poubelles sont bien présentes sur la totalité des aires d'autoroutes, soit toutes les 10 minutes de trajet environ. La «Transmission intergénérationnelle» comme solution ? Mais paradoxalement, ce sont les jeunes qui préoccupent désormais le plus. Chez les Français de moins de 35 ans, 28% d'entre eux déclarent désormais jeter des déchets par leur fenêtre lorsqu'ils roulent sur l'autoroute. La proportion à tout du moins baissé de 12 points de pourcentages bien que le chiffre reste au-dessus de la moyenne. Sur la voie publique, le comportement des moins de 35 ans s'est là aussi amélioré par rapport à l'année dernière, 44 % d'entre eux admettent jeter les déchets sur la voie publique (comparé à 56% l'année précédente). Enfin, la fondation rappelle l'importance du tri des déchets, en réaction à une tendance de relâchement des efforts des Français lorsqu'il s'agit de trier ses déchets durant l'été. Seuls 87 % des Français déclarent trier régulièrement leurs déchets sur leur lieu de vacances et 77 % le font lors de leur trajet sur autoroute soit 10 points de moins. VINCI Autoroutes conclu tout de même sur une bonne note, affirmant ses espoirs d'améliorations futures. «La bonne nouvelle, c'est que chacun peut prendre sa part et que la transmission intergénérationnelle apparaît comme une solution efficace à encourager», a indiqué Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes.
Le Parisien
18-07-2025
- Business
- Le Parisien
Nice : interdite aux toxicomanes, une rue du centre-ville est filtrée en journée par la police
Une mesure choc face aux « signalements répétés de consommation de drogue sur la voie publique » ! Jusqu'au mardi 22 juillet et peut-être plus tard en fonction de l'efficacité de la mesure, il faut montrer patte blanche pour pénétrer dans la rue Emma-et-Philippe-Tiranty, dans le centre de Nice (Alpes-Maritimes) à deux pas de la place Masséna. Face à la consommation récurrente de stupéfiants dans cette ruelle, et pour préserver la salubrité et prévenir des risques de troubles à l'ordre public, la mairie a en effet pris mardi un arrêté qui en limite l'accès de 8 à 20 heures. Six policiers municipaux de part et d'autre de cette artère sont chargés d'interdire l'accès aux véhicules et de filtrer les piétons.
